đđÌđđĄđđ«đđŹđŹđ : fissures imputables en partie Ă la mauvaise qualitĂ© de la construction, garantie catastrophe naturelle applicable si la sĂ©cheresse en a Ă©tĂ© la cause dĂ©terminante.
- sylviemarcilly
- 8 août
- 2 min de lecture
DerniĂšre mise Ă jour : 11 sept.

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Un couple fait construire une extension de leur maison en 1993, laquelle est endommagée durant le délai d'épreuve décennal ; elle fait l'objet de réparations structurelles en 2000 par l'assurance dommages-ouvrage.
Des petites fissures apparaissent ensuite, elles sont colmatées et repeintes par les propriétaires.
La maison est vendue en juin 2017.
Durant l'Ă©tĂ© 2017, un Ă©pisode de sĂ©cheresse survient, il provoque des dĂ©sordres importants Ă l'ensemble de la maison, y compris l'extension.Â
L'Ă©tat de catastrophe naturelle est reconnu par arrĂȘtĂ© publiĂ© en 2018.Â
Le sinistre est dĂ©clarĂ© Ă l'assureur habitation, lequel refuse de le garantir, affirmant que les dĂ©sordres n'ont pas pour cause dĂ©terminante la sĂ©cheresse de l'Ă©tĂ© 2017, mais l'absence de rĂ©alisation de travaux rĂ©paratoires appropriĂ©s en 2000.Â
Une expertise judiciaire est réalisée au contradictoire de leurs vendeurs (garantie des vices cachés) et de leur assurance habitation (garantie catastrophe naturelle), et le Tribunal est ensuite saisi.
Les propriétaires sont déboutés mais ils forment appel ; ils obtiennent gain de cause devant la Cour, contre l'assureur uniquement.
đ đđšđźđ« đ„đ đ đđ«đđ§đđąđ đđđŹ đŻđąđđđŹ đđđđĄđÌđŹ, la Cour retient que :
"si certaines fissures existaient avant la vente et avaient été colmatées par les anciens propriétaires, il n'est pas établi que leur apparition avait permis à la venderesse de mesurer le risque de déstabilisation qui menaçait la maison en cas de mouvement de terrain alors qu'elle ne disposait ni de compétences particuliÚres en matiÚre de construction ni d'une étude géologique préalable à la construction de la maison révélant la présence d'argile gonflante dans le sol sur lequel elle a été édifiée."
đ đđšđźđ« đ„đ đ đđ«đđ§đđąđ đđđđđŹđđ«đšđ©đĄđ đ§đđđźđ«đđ„đ„đ, la Cour condamne l'assureur au motif que l'expertise a rĂ©vĂ©lĂ© qu'en dĂ©pit de l'inadaptation des fondations de la maison aux caractĂ©ristiques de son sol d'assise et de l'insuffisance des joints de tassement entre ses diffĂ©rentes parties, l'aggravation des dĂ©sordres prĂ©existants et l'apparition de nouveaux dĂ©sordres, phĂ©nomĂšnes constatĂ©s durant l'Ă©tĂ© 2017, trouvaient leur cause directe et dĂ©terminante dans les mouvements de terrain liĂ©s Ă l'Ă©pisode de sĂ©cheresse survenu durant cette pĂ©riode et classĂ© en catastrophe naturelle.
Le cabinet Sylvie MARCILLY, Expert en sinistres immobiliers, se tient à votre disposition pour assurer la défense de vos droits. #avocatsécheresse #avocatcatastrophenaturelle





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